Accueil > À l’Assemblée > Budget 2025 : irresponsabilité et urgence économique
Retour sur l’examen du budget 2025 : le RN et le NFP agissent sans responsabilité face à l’urgence économique !
Le Projet de budget 2025 vise un véritable effort budgétaire de 60 milliards d’euros. Le Gouvernement a fait part de sa volonté de réduire les dépenses de l’État afin de permettre davantage d’efficacité. C’est un enjeu essentiel pour le redressement des finances publiques.
Dans ce contexte, le Projet de loi de finances n’a même pas pu être examiné dans son intégralité. En effet, en responsabilité j’ai voté contre la première partie du texte consacré aux recettes car il a été dénaturé par les autres groupes politiques.
D’un côté, les membres du Nouveau Front Populaire ont proposé d’augmenter considérablement les impôts et les taxes en touchant notamment aux entreprises. A titre d’exemple, ils ont souhaité alléger les cotisations patronales et ainsi mettre en péril tous les efforts déployés depuis 2017 pour garantir l’emploi et limiter le chômage.
De l’autre, les mesures d’économies proposées par le Rassemblement National agissent sur des points pourtant primordiaux pour notre pays. Toute d’abord, une de leurs propositions phares est de baisser la contribution de la France à l’Union européenne garantissant pourtant un engagement important sur la scène internationale dans un contexte géopolitique particulièrement fragilisé. En demandant également le remplacement de l’aide médicale d’État par une aide médicale d’urgence, c’est la sécurité sanitaire du pays qui est mise en péril alors que ce budget ne correspond qu’à 1 milliard d’euros par an quand le budget total de l’Assurance maladie est prévu à 264,2 milliards d’euros pour 2025.
Le texte du Gouvernement propose lui de répartir les sources d’économies pour assurer une meilleure efficience de l’utilisation des deniers publics entre l’Etat, ses opérateurs, les collectivités territoriales et les administrations de la sécurité sociale. Ce texte est aussi marqué par d’importants efforts sur l’ensemble des budgets ministériels de l’ordre de 15 milliards d’euros. L’objectif est également de renforcer la gestion des finances publiques en améliorant les mesures de suivi régulier de l’évolution des comptes publics. Je suis persuadé que c’est effectivement dans le sens de l’efficacité et de la simplification que nous devons travailler.