Fin de vie : l'accompagnement par les proches

Dans les débats en cours, la place des proches un sujet important et en particulier pour accompagner les derniers instants.

Protégeons les proches

Le texte sur la fin de vie est actuellement examiné à l’Assemblée nationale.

Le sujet de l’administration est important dans la procédure d’aide à mourir. Qui administre la substance létale ?

Le texte initial prévoit que le patient s’auto administre le produit létal s’il est en capacité physique de le faire. S’il n’est pas en capacité de le faire, c’est alors, au choix du patient, soit une tierce personne, un proche, qu’il désigne et qui donne son accord soit un professionnel de santé.

Dans le cadre des débats, j’ai proposé d’exclure la possibilité pour une tierce personne d’administrer le produit. J’y vois notamment un risque médical, puisque le proche n’est pas un professionnel de santé et n’a donc pas toujours les clés pour procéder correctement à l’administration.

Par ailleurs, un risque psychologique pour le proche après l’acte. Comment gérer psychologiquement l’administration du produit à une personne que l’on connaît, à un membre de sa famille ?

Pour autant, il me semble essentiel de permettre aux proches, à l’entourage du malade de pouvoir être présents lors de l’administration du produit létal. C’est un facteur d’apaisement pour le patient. D’autant plus qu’ils sont les témoins du bon déroulement de la procédure par le soignant. 

Juin 2024 / Dans l'hémicycle
Juin 2024 / Dans l'hémicycle
Publié le :
3 juin 2024
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