Après plusieurs mois de travail et de nombreuses auditions — étudiants, enseignants, personnels universitaires, administrations — un bilan très positif se dégage.
J’ai présenté devant la Commission des affaires sociales mon rapport sur la réforme de l’accès à l’internat en médecine.
Cette réforme issue de la loi relative à l’organisation et à la transformation du système de santé votée en 2019 atteint son objectif : mieux former et mieux orienter les futurs médecins. En effet, elle a profondément renouvelé les modalités d’accès à l’internat. En intégrant des épreuves de compétences, et non plus uniquement de connaissances, elle place désormais les étudiants en situation réelle. Cette évolution constitue un véritable progrès : elle prépare plus efficacement les futurs médecins à leur exercice et les aide à choisir leur spécialité avec davantage de confiance.
Si les résultats sont encourageants, mes auditions et ma visite au centre de simulation destiné aux étudiants à l’Université de Toulouse, m’ont permis de proposer plusieurs axes d’amélioration pour renforcer encore l’efficacité du dispositif :
– davantage de régionalisation pour ajuster les places d’internat aux besoins des territoires ;
– l’instauration éventuelle de points bonus pour encourager les étudiants à se former, puis exercer, dans leur région d’origine, notamment lorsqu’elle est moins attractive.
Ces évolutions permettraient de mieux prendre en compte les enjeux territoriaux et de soutenir les régions comme la nôtre qui peuvent dans certaines zones manquer de médecins.
