Dans un contexte où le système de santé du pays est en proie à un manque de médecins, le texte que j’ai soutenu à l’Assemblée nationale permet de mieux utiliser les compétences infirmières pour libérer du temps médical.
Les infirmières et infirmiers sont souvent le premier, voire le seul, contact vers le soin pour les patients. En effet, on en dénombre 1 pour 500 habitants. La profession a donc un rôle majeur dans l’accès aux soins et est un pilier de l’organisation du système de santé.
En tant que responsable du texte pour mon groupe Ensemble pour la République, j’ai rappelé l’ambition de ce texte de faire évoluer la profession pour l’adapter aux réalités du terrain en clarifiant leurs compétences et en précisant leurs modalités d’exercice.
La profession pourra désormais effectuer des consultations infirmières, poser des diagnostics infirmiers et bénéficiera d’un pouvoir de prescription élargie tout en assurant un rôle renforcé dans la prévention.
Par ailleurs, les infirmières et infirmiers en pratique avancée qui sont des praticiens spécialisés dans certaines pathologies comme par exemple la maladie rénale chronique ou la psychiatrie pourront dorénavant exercer dans de nouvelles structures qui accueillent des enfants et leurs parents.
