En réunion à Paris, je demande des avancées pour nos éleveurs face au loup

J’ai récemment participé, en tant que membre de l’Association nationale des élus de montagne (ANEM), à une réunion de travail consacrée au reclassement du loup.

En septembre, la réunion du Groupe national loup a permis d’encourager des avancées importantes pour nos éleveurs, confrontés chaque année à la prédation. Deux propositions majeures ressortent des échanges :

Une mesure validée, en attente de décret : la défense du troupeau dès la première attaque.

Tout éleveur titulaire d’un permis de chasse pourrait, après déclaration en préfecture, effectuer un tir de défense pour protéger ses bêtes. Cette simplification, très attendue, n’est pas conditionnée par les mesures de protection ou par les indemnités éventuelles. Elle constitue un vrai progrès pour la réactivité sur le terrain.

Une proposition portée par l’ANEM : relever le plafond de tirs

Aujourd’hui fixé à 19 % de l’effectif moyen de loups estimé chaque année, ce seuil pourrait être augmenté, en intégrant également le critère du nombre d’attaques constatées. Je soutiendrai cette mesure, essentielle pour protéger nos troupeaux et permettre aux éleveurs de travailler dans la sérénité.

Nos éleveurs aveyronnais sont directement concernés, et je resterai pleinement mobilisé pour défendre leurs intérêts et la pérennité de leur activité

Oct 2025 / Réunion Loup
Publié le :
3 octobre 2025
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