Mes propositions pour améliorer rapidement l'accès aux soins

Il nous faut apporter à très court terme des solutions aux déserts médicaux.
C’est le sens des propositions que j’ai porté lors des débats sur le budget de la sécurité sociale (PLFSS 2023).

Des réponses rapides et opérationnelles

87% du territoire français est considéré comme un désert médical. La situation est critique. Si la suppression du numerus clausus va produire ses effets, 10 années sont nécessaires pour former un médecin. C’est pourquoi d’ici à 2030, il nous faut donc apporter des réponses de court terme pour améliorer l’accès aux soins dans les territoires

En tant que co-président du groupe de travail accès aux soins, j’ai porté lors des débats sur le budget de la sécurité sociale plusieurs propositions qui vont en ce sens.

Je sais qu’il est possible de libérer du temps médical en allant plus loin dans la délégation de tâches. Concrètement, il s’agit de recentrer l’activité du médecin sur l’expertise médicale et de déléguer les autres tâches à d’autres professionnels (professions paramédicales et auxiliaires médicaux). Mon amendement adopté par l’Assemblée nationale permettra d’expérimenter l’accès direct aux infirmiers en pratiques avancées (IPA), sans passer préalablement par un médecin. Et ce pour des pathologies bien identifiées.

Ensuite, nous pouvons à très court terme agir pour que davantage de médecins soient présents dans les déserts médicaux. C’est le sens de mon amendement qui permettra d’expérimenter les consultations avancées. Les médecins installés en « zone sur-dense » viendront assurer des consultations chaque semaine dans un désert médical. Par ailleurs, la création d’une 4ème année d’internat de médecine générale permettra d’assurer la présence de Docteurs Juniors dans les déserts médicaux. 

Publié le :
13 décembre 2022
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