Accueil > À l’Assemblée > Santé : le budget pour 2024
Ce mois-ci à l’Assemblée nationale nous avons préparé le budget de la Santé pour 2024.
Le mois d’Octobre aura été marqué par l’examen des budgets pour l’année 2024. En tant que commissaire aux affaires sociales et responsable de texte pour le groupe Renaissance, j’ai participé activement aux débats sur le Projet de loi de financement de la sécurité sociale.
Entre 2017 et 2024, le budget est passé de 490 à 640 milliards d’euros, soit +31% ! Dans le même temps, l’inflation cumulée a été de +18%… Depuis que ce Gouvernement est aux responsabilités, factuellement les moyens déployés sont donc massifs. Le budget 2024 prévoit notamment 3 milliards pour augmenter le salaire nos soignants.
Bien sûr qu’il y a des difficultés, réelles, mais elles remontent bien avant 2017. Pour relancer la formation de professionnels de santé, en 2018 c’est nous qui avons supprimé le numerus clausus. 30 ans qu’il fallait le faire ! Mais la santé un secteur du temps long et on ne peut pas réparer la machine en claquant des doigts.
J’y travaille sans relâche. Et je peux vous dire que nous avons un Ministre de la Santé de grand niveau. Pour 2024, nous avons deux priorités : la prévention et la lutte contre la fraude.
Au total j’ai donc soutenu le principe d’un budget équilibré et crédible. Ambitieux pour ce qui concerne nos objectifs en santé. Exigeant quant aux moyens à prévoir pour que le financement de notre système de solidarité soit pérenne.
La prévention trouve un écho important dans ce texte puisqu’elle se traduit par une série de dispositifs comme le financement du sport-santé, la gratuité des préservatifs, le développement des campagnes de vaccinations (grippe et papillomavirus). S’engager sur la voie préventive, c’est améliorer notre santé pour demain, c’est investir pour l’avenir.
Ce budget garantit également l’équilibre dont nous avons besoin pour assurer la pérennité de notre modèle social. Pour 2024, l’objectif est d’atteindre une réduction des fraudes à hauteur de 500 millions d’euros. Cette responsabilité incombe à chacun d’entre nous : industriels, professionnels de santé et particuliers. Un objectif que nous atteindrons en supprimant le paiement des cotisations sociales aux professionnels de santé frauduleux, en s’assurant du paiement des cotisations par les micro-entrepreneurs et en accentuant les contrôle sur les arrêts maladies.