Ce temps fort a une nouvelle fois rassemblé des milliers de professionnels, d’éleveurs, d’associations et de partenaires du secteur agricole, venus de toute la France et même de l’étranger. J’ai pu y rencontrer de nombreux exposants qui, chacun à leur manière, portent l’innovation, la transmission des savoir-faire et la fierté d’un métier profondément ancré dans nos territoires.

Je tiens à féliciter les organisateurs pour cette édition réussie, malgré les contretemps et les difficultés liées à la DNC. Leur détermination et leur professionnalisme ont permis de maintenir un événement de grande qualité, fidèle à l’esprit d’échange, de convivialité et de partage qui fait du Sommet de l’Élevage un rendez-vous incontournable pour le monde rural.

Invité par le Réseau Pastoral Auvergne–Rhône-Alpes et le SIDAM, j’ai également eu l’honneur de participer aux Rencontres Pasto, un moment fort consacré au rôle et à l’avenir du pastoralisme. Aux côtés de Marie Pochon, co-rapporteure, j’ai pu y présenter plusieurs des propositions issues du rapport parlementaire sur le pastoralisme, que j’ai eu l’honneur de présider.

Ces rencontres ont réuni un public nombreux et diversifié : éleveurs, associations, représentants institutionnels, chercheurs, ainsi que des acteurs venus de tout le territoire national et même d’Italie. Les échanges ont été particulièrement riches, permettant d’aborder en profondeur les grandes problématiques auxquelles le pastoralisme est aujourd’hui confronté, comme la gestion de la prédation, la valorisation des produits issus des élevages pastoraux, la transmission entre générations ou encore la préservation des espaces naturels.

Ces discussions ont confirmé combien le pastoralisme joue un rôle essentiel dans la vie de nos territoires : il maintient une activité agricole dans les zones de montagne, contribue à l’équilibre écologique et façonne des paysages vivants, entretenus par le travail quotidien des éleveurs.

Le Sommet de l’Élevage, et en particulier les Rencontres Pasto, ont rappelé avec force qu’au-delà de la production, le pastoralisme incarne un véritable projet de société fondé sur la solidarité, le respect du vivant et l’attachement à nos territoires ruraux.