Pourquoi j’ai écrit « Au pays des brebis » ?
2 mai 2025
J’ai récemment rencontré les représentants de la Mutuelle Générale de l’Éducation nationale (MGEN) Aveyron pour échanger sur la question de la fin de vie, actuellement au cœur des débats à l’Assemblée nationale. Cette mutuelle, qui regroupe plus de 4 millions d’adhérents, souhaite faire entendre la voix des soignants et proposer des solutions concrètes sur ce sujet essentiel qui préoccupe de nombreux citoyens.
Présent pendant quinze jours à l’Assemblée pour étudier deux textes importants. Le premier vise à améliorer l’accompagnement en fin de vie en développant des structures adaptées, en assurant une meilleure prise en charge de la douleur et des soins palliatifs renforcés ainsi qu’une clarification de l’outil des directives anticipées. Le second texte ouvre, sous certaines conditions, un droit à l’aide à mourir, dans le respect de la liberté de conscience des soignants.
La MGEN soutient une amélioration de l’accès aux soins palliatifs, en particulier grâce à des équipes mobiles et à une meilleure formation des professionnels. Elle estime aussi qu’il faut répondre aux attentes des Français sur l’aide à mourir, en posant un cadre clair qui protège à la fois les patients et les soignants.
Ces échanges m’ont permis d’enrichir ma réflexion. Ils montrent que la société évolue sur ce sujet sensible, tout comme le monde médical. Même le Conseil national de l’Ordre des médecins, d’abord plutôt réticent à une évolution de la loi, constate aujourd’hui qu’un tiers des praticiens seraient prêts à accompagner leurs patients jusqu’au bout et mesure donc l’importance de s’atteler à ce sujet.
C’est en écoutant et en dialoguant que nous pourrons construire une loi juste, humaine et respectueuse de chacun
