Depuis le 12 janvier, dans la cadre d’une mission d’évaluation de la législation existante sur la fin de vie, nous avons auditionné plusieurs acteurs importants.
Depuis le 12 janvier, dans la cadre d’une mission d’évaluation de la législation existante sur la fin de vie, nous avons auditionné plusieurs acteurs importants :
Jean Leonetti, co-auteur de la loi que nous évaluons. Il a insisté sur la nécessité de doter la France d’un système effectif de soins palliatifs : accessible au sein des établissements, mais également en dehors grâce à des unités mobiles. Lorsque nous avons évoqué ensemble la situation des professionnels de santé face à la fin de vie, je l’ai questionné sur les voies qui permettraient de protéger juridiquement les décisions de ces professionnels et l’accompagnement psychologique dont ils pourraient bénéficier.
Jean-Louis Touraine, ancien Président du groupe d’études sur la fin de vie à l’Assemblée nationale, sur la problématique de la formation des soignants Sur ce sujet, tant l’Inspection générale des affaires sociales que le Conseil économique et environnemental ont insisté sur la nécessité de prévoir dans la formation initiale des médecins des enseignements adaptés.
Plus largement, je pense que la sémantique est un élément fondamental dans l’évaluation de cette loi. J’ai insisté sur la différence entre soins et traitements. Je suivrai la publication d’un lexique sur la fin de vie demandé par Madame la Ministre Agnès Firmin Le Bodo pour lequel elle a sollicité l’expertise de certains membres de l’Académie française.
Enfin j’ai participé à une conférence-débat sur la fin de vie organisé par l’Association nationale Le Choix Citoyen pour une mort choisie à Saint-Affrique. Merci pour l’organisation de cette rencontre. C’est un sujet de société. Il est impératif de multiplier les concertations citoyennes.
